"La fin du monde" avait déjà commencé

  Ouf ! nous pouvons être soulagé ; le monde ne s'est pas arrêté le 21 décembre 2012. A force que les médias nous rabâchent les oreilles avec des prophéties d'un autre âge, on avait presque fini par y croire, ou du moins le doute subsistait dans nos esprits déjà affectés par la crise. Mais que cela nous serve d'avertissement pour la suite...

La probabilité d'une fin subite de l'humanité était effectivement très faible ; nous avons pu voir passer en toute quiétude l'astéroïde Toutatis à 7 millions de km de la Terre (le 12 décembre).
Non, si une catastrophe devait rayer tout ou partie de l'humanité de la carte du monde, on en verrait des signes précurseurs (ex: des mouvements sismiques inhabituels dans le cas d’éruptions volcaniques majeures).

  Or c'est justement sur ce point que j'aimerais attirer votre attention : nous vivons déjà les prémisses de plusieurs catastrophes annoncées, qui sont principalement le fait de l'homme, et dont les gouvernements et le grand public n'ont pris conscience que trop tardivement : à peine plus de 10 ans pour le réchauffement climatique, l'épuisement des ressources, puis la crise financière de 2008 est venu nous rappeler les dangers d'une économie mondiale trop déconnectée du réel, ne voyant qu'à court terme et insuffisamment régulée.

  Nous nous exposerons sans doute de plus en plus à des guerres (plus seulement économiques) pour le contrôle des ressources stratégiques, à une déstabilisation des états (faillite économique, pouvoir politique réduit), à des mouvements de réfugiés croissants (climatiques et liés aux guerres), le tout ponctué de catastrophes naturelles également multipliées par le réchauffement du climat. Ce monde chaotique en devenir pourrait être le champs d’utilisation des 2 plus grandes menaces potentielles pour l'humanité (d'après l'émission d'Arte de vendredi soir) que sont les armes nucléaires et les armes chimiques (virus de synthèse). La Russie possèderait à elle seule encore de quoi éradiquer l'ensemble de l'humanité, tant en missiles nucléaires, qu'en virus.

   

 Cependant, l'apocalypse n'est pas temps une fin du monde que la fin d'un cycle et une renaissance (d'après le mot grec). Comme le disent les mayas, c'est un moment de réflexion, de remise en cause, où l'on ressasse toutes les connaissances acquises au cour des siècles précédents pour construire l'avenir. Avec l'ère industrielle et l’ère du pétrole, qu'on pourrait résumer par "ère technique", l'humanité a prospéré comme jamais, tant en nombre, qu'en richesses. Le confort et le niveau de technicité croissant dont nous jouissons aujourd'hui (du moins dans les pays développés) nous a déconnecté du liens vital qui nous unit à la nature. La planète Terre n'est désormais plus à la dimension de l'humanité et de sa consommation. Il est temps de freiner la machine du progrès  qui s'emballe, pour revenir à une échelle de temps plus proche de celle de la planète, concevoir notre société, notre économie, les biens que nous produisons sur le long terme, utiliser au maximum des matériaux et énergies renouvelables, et faire du recyclage une généralité (pour faire bref).

Dans ce sens, voici quelques liens utiles :

www.eco-systemes.fr   pour recycler les appareils électriques

www.democratie-durable.info  site proposant des résolutions en faveur de l'environnement

www.ecolomètre.com  Aide à diminuer sa consommation d'énergie et d'eau

...et je ne suis pourtant pas écologiste ; mais j'ai toujours été très soucieux du destin de l'humanité.
Je vais y consacrer un blog, afin de pouvoir développer plus clairement et plus complètement toutes les questions qui sous-tendent ce thème. 

Une chose est sûre, le 21 décembre 2012 était le début de l'hiver, et heureusement pas d'un hiver nucléaire ; c'est déjà ça ! Profitez bien des fêtes, on ne sait pas de quoi demain sera fait :-)