Bonjour à tous ! Quoi de plus naturel que de commencer
par le commencement : mon premier poème,
écrit fin 2011, suite à la "2ème révolution" qui a eu lieu sur la
place Tahrir en Egypte, face à la junte militaire. Sujet d'actualité brûlant
s'il en est. Cependant, tout est parti d'un jeu de mot sur la place Tahrir, car
c'est bien ça ma première source d'inspiration, comme le montre déjà le titre du
poème.
Rien ne peut Tahrir la Révolution
D'après un article de presse du 23 novembre 2011
Plus rien ne
prête à rire, sur la place Tarhir.
On peut même dire que la joie tend à s'y tarir.
Moubarak a quitté la baraque, laissant le pouvoir tout
patraque, entre des mains à claques
Le Maréchal Tantaoui tenta oui, sans adresse de
redresser la maison
Mais face à la marée chaloupante que les opposants
alimentent, les soldats dressent leurs matraques
Et de façon générale le peuple gêné râle de toute
façon.
Autrefois alliés des libertaires contre le tyran
décadent, depuis des décades régnant.
Désormais les militaires s'atterrent lorsque l'on
milite sur cette terre.
Ils partirent 3000 sur la place du Caire de pierres
menaçants, pour la démocratie
protestants
Et se virent 1700 à terre, tandis qu'un quart de
centaine au firmament tombèrent.
Les manifestants, par manie pestants, inondent la place Tahrir,
Armés de pancartes et de slogans, arborant la place
tel un campement,
Et dans les larmes tentent de tenir; quand l'armée
semble les trahir
Mais la démocratie est-ce pour maintenant ? ou dans
dix ans…
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire